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Schéma Narratif

Texte : 

Sidi Driss était un homme généreux, seul, qui habitait une petite maison, le long d’une 

route, au nord. 

Comme il possédait, dans son habitation, une petite épicerie avec une bonne 

réputation et un bon rendement. Une nuit, on lui vola  tous les produits alimentaires. 

Le matin, Sidi Driss, découvrit qu’il a été volé. L’information du vol se répandit. Les 

voisins arrivèrent et l’homme expliquait à chaque voisin venu ce qui lui est arrivé. 

Un voisin lui proposa d’élever un chien pour donner l’éveil, cet homme qui n’aimait 

pas les bêtes, décidera enfin d’avoir un petit chien chez lui pour bien garder son épicerie.

I.   Identification du texte

De quoi s’agit-il dans ce texte ? Qui en est l’auteur ? Que fait le narrateur ?

C. Les caractéristiques du texte

 Genre :

 Type : 

 Les personnages : 

 Temps verbaux : 

 Quels sont le temps et le lieu de l’histoire? 

 Qu’est ce qui est arrivé à l’épicier ? 

II . Schéma narratif :



 Que fait le narrateur dans le premier paragraphe ?

      ----       Cette présentation correspond à la situation initiale

 Quel est l’événement qui a perturbé la vie du protagoniste ? 

----       ……………………………………………………

 Cet événement a déclenché d’autres, lesquels ? 

----       …………………………………………………… 

 Qu’est ce qui a été décidé à la fin ? 

----       …………………………………………………………………………….

III. Synthèse :

Le texte narratif se caractérise par la présence d’un narrateur qui raconte les événements 

d’une histoire.

Le schéma narratif comporte : 

 Une situation initiale : informe sur le moment, le lieu de l’action et présente les 

personnages.

 Elément perturbateur : fait imprévu qui rompt l’équilibre de la situation initiale.

 Des péripéties : l’ensemble des événements imprévus qui interviennent dans la vie 

d’un héros de roman ou de théâtre.

 Le dénouement : élément équilibrant qui met fin à  la situation de  perturbation (il 

peut être une réussite comme il peut être un échec)

 La situation finale : on retrouve l’équilibre.

LES FIGURES D’OPPOSITION

Les figures d’opposition mettent en valeur des contrastes ou des oppositions entre des

éléments.

L’antithèse

Cette figure de style met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est 
souvent renforcée par un parallélisme de construction.
Ex : « C’était un homme petit par sa taille mais grand par son courage ». 

L’antiphrase

Cette figure de style consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, tout en montrant 
qu'on pense le contraire de ce qu'on dit. Ce procédé est le support essentiel de l'ironie.
Le contexte est important, puisqu'il permet de découvrir si une phrase est ironique ou non. 
Cela peut être un procédé dans le discours argumentatif.

Ex : « Félicitations ! Vous avez réussi ! »

Cela peut être une antiphrase si le locuteur ironise sur l’échec de la personne à laquelle il 

s’adresse.

L’oxymore

Figure de style qui consiste à placer deux mots opposés l'un à côté de l'autre. Cette figure 

de style permet de créer un paradoxe, une image surprenante. 

Ex : «Cette obscure clarté…» (Le Cid de Corneille),

 « le soleil noir, un mort-vivant.. ».

Un silence bavard. ; un silence éloquent ; un mort-vivant... 

Le chiasme (Prononcez [kiasm]) 

Elle tient son nom de la lettre grecque khi (Х).

Cette figure fait suivre deux expressions contenant les mêmes éléments mais dans un ordre 

inversé dans la phrase.

Le chiasme souligne l’union de deux réalités ou au contraire renforce une opposition.

Ex : « Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais … » (Baudelaire)

Méthodes Et Techniques Les Connecteurs Logiques (Ou Les Relations Logiques) L’argumentation:

Sommaire

 Des relations implicites ou explicites

 Tableau des principaux mots de liaison

Des relations implicites ou explicites

Les relations logiques sont parfois implicites. C’est alors au lecteur de les déceler à travers certains indices :

● La ponctuation (les deux points peuvent introduire un exemple, les parenthèses intégrer un détail 

supplémentaire, le point d’interrogation annoncer une explication).

● La juxtaposition de deux arguments qui forment une suite logique.

● La composition du texte en paragraphe.

● Le jeu

Dans d’autres cas, les relations entre les différents points du raisonnement sont explicites par des connecteurs 

logiques (ou mots de liaison) : adverbes,conjonctions de coordination ou de subordination.


LES FIGURES D’INSISTANCE OU D’AMPLIFICATION




L'hyperbole

Elle amplifie les termes d'un énoncé afin de mettre en valeur un objet ou une idée. Elle 

procède donc de l'exagération et de l'emphase.

Exemple :

 - La place a éclaté en bruit du pavé aux toits, et les ponts et les quais ont répondu à faire 

un tremblement de terre.           (V. Hugo)

- Ce garçon pèse une tonne.

- Je suis mort de rire.

- Mourir de soif

L'anaphore

Elle consiste à reprendre plusieurs fois le même mot en tête de phrases successives(ou de 

vers).

Exemple : 

- Ce bras qui ne songe qu’à toi 

  Ce bras qui prend peur de son poids,

  Ce bras suspendu sur ton âme.        (Aragan)

- Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur

      Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri

      Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri.    (Louis Aragon) 

La répétition

Reprise d’un mot, d’un groupe de mots à l’intérieur d’une phrase, d’un paragraphe…

Exemple : 

- Elle avait de gros os, un gros front, de gros yeux…       (Balzac)

- Oh! Cèdres du Liban, cèdres de nos délires,

Cèdres de notre extase et de notre fierté.             (Charles Corm)

La gradation

Succession de mots classés dans un ordre croissant ou décroissant qui crée un rythme dans 

la phrase.

Exemple : 

- Le feu a brûlé des arbustes, des champs, puis la colline entière.

- Je n’ai plus qu’une pensée, une conviction, une certitude.     (V.Hugo)

Exercice : 

Identifier les figures de style dans les énoncés suivants :

- Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles..    

- Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir

- Vers mon coeur tout mon sang se retire

- Caravanes ! Caravanes venues le soir ; caravanes parties le matin ; caravanes 

horriblement lasses…  (Gide)



1ère Année Bac 
Professeur : A.Aziz BENADDI

Temps Du Récit



1)  Relevez le temps du récit dans les phrases suivantes : 

a – La porte s’ouvrit, un homme entra.

b – Il faisait très chaud pendant ce match.

c – Notre joueur avait déjà marqué un but.

d – La rue était déserte ; soudain, une silhouette la traversa.

2) Identifiez les temps utilisés dans ces phrases et indiquez leur valeur : 

a – Il entra, salue l’assistante et s’assit.

b – Il venait tous les jours se mettre aux ordres de son père. 

c -  Chez Jourdani, la grande salle était pleine de mangeurs.

d -  Il sortit rapidement de la salle.

e -  Le visiteur annonça qu’il partirait aussitôt.


VI. Bilan : 

Dans un texte narratif, les événements sont racontés au passé. Le narrateur emploie les 
temps du récit : le présent de narration, l’imparfait, le passé simple, le plus-que-parfait et le 
conditionnel présent.

 Le présent de narration : utilisé pour actualiser un fait passé.

 L’imparfait : désigne une action achevée qui dure ou qui se répète dans le passé.

 Le passé simple : désigne une action achevée ou des actions brèves et successives.

 Le plus-que-parfait : désigne une longue action antérieure à une autre.

 Le conditionnel présent : c’est le futur dans le passé.

LES FIGURES DE STYLE



Les figures de styles (de rhétorique) sont des procédés spécifiques utilisés pour 

convaincre, séduire, impressionner, transmettre une vision du monde. 

Ces figures ont été classées suivant leur construction et suivant l'effet qu'elles 

visent à atteindre. Ainsi, un classement courant les répartit en : figures de 

l'analogie, de la substitution, de l'opposition, de l'amplification, de l'atténuation 

et de la construction.



LES FIGURES D' ANALOGIE
I- La comparaison
  Elle établit un rapprochement entre deux termes (le comparé et le comparant), 
à partir d'un élément qui leur est commun.
Trois éléments sont nécessaires dans l'énoncé: le comparé, l'outil (ou terme) de 
comparaison et le comparant. Cependant, on peut y ajouter le point commun :
— Le comparé qui est la réalité.
— Le comparant; l'élément qui fait image.
— L'outil de comparaison (comme, pareil à, tel que, ressembler à, plus... que, 
etc.)
Exemple : La lampe brille comme une étoile.
La comparaison a une double valeur :
  Elle explique par une image.
  Elle met en relation deux univers.
II- La métaphore 

C’est une sorte de comparaison implicite: La métaphore effectue des 
rapprochements imagés 
- Elle met en relation deux éléments :
le comparé (ce qui est comparé) et le comparant (l’élément auquel on compare) 
de manière implicite.
-  L’outil comparatif est le plus souvent absent.

III- La personnification :

C’est une forme particulière de la métaphore : elle consiste à attribuer des 
comportements humains à des animaux ou des éléments inanimés : des objets, des 
éléments de la nature….
Ex. : « J’écoute le murmure de la pluie»

IV- L’allégorie 

C’est la représentation imagée d’une idée abstraite, sous la forme d’un tableau 
concret. Exemple :
-   L’allégorie de la justice est ainsi une femme qui a les yeux bandés (parce 
qu’elle est impartiale) et qui porte une balance (parce qu’elle juge) et un 
glaive (parce qu’elle punit).
- L'Angleterre est un vaisseau. Notre île en a la forme: la proue tournée au Nord, elle est 
comme à l'ancre au milieu des mers, surveillant le continent. (Alfred de Vigny)

1ère Année Bac
Professeur : A.Aziz BENADDI

Le Discours Rapporté En Francais

o Le discours direct

       C'est l'inclusion d'une énonciation (discours citant) dans une autre énonciation 

(discours cité). Les deux discours (citant / cité) restent autonomes. Le discours direct 

donne l’illusion de l’objectivité, et permet de relayer l’information en toute neutralité. 

C’est apparemment la forme la plus littérale de la reproduction de la parole d’autrui. 

Toutefois le rapporteur peut influencer le discours, notamment avec des éléments tels 

que les verbes de paroles. 

o Exemple : « J’ai appelé Max hier. », (préten)dit / reconnut / cria Elsa.

o Le discours indirect 

      Le discours indirect perd son indépendance syntaxique, et se construit donc comme 

une subordonnée, complément d’un verbe principal signifiant « dire » ou « penser ». Il 

est généralement bien intégré au discours dans lequel il s’insère et n’est pas marqué 

par une rupture énonciative. 

o Exemple : Robespierre a dit que Danton était un traître.
Du direct à l’indirect

 Le style indirect est employé pour rapporter des paroles. Ce rapport nécessite 

quelques transformations grammaticales.

   Les modifications de temps dans le style indirect, les autres ne changent pas.
Les modifications des marqueurs de temps dans le style indirect. En gardant toujours les 

concordances de temps précédentes. Ces changements sont utiles dans les narrations.
Les modifications des pronoms dans le style indirect en gardant toujours les
concordances de temps précédentes. Vous voyez qu'il faut être logique avec la situation.
Les modifications des démonstratifs dans le style indirect en gardant toujours les
concordances de temps précédentes.
Les modifications des possessifs dans le style indirect en gardant toujours les 
concordances de temps précédentes. Là aussi, il faut s'adapter à la logique de la 
situation.
Autres modifications :
1ère Année Bac 
Professeur : A.Aziz